Mon poney et moi : 3ans et demi de bonheur ♥
Mon poney et moi : 3ans et demi de bonheur ♥ Olson d'Evince et Maëla
Mon poney et moi : 3ans et demi de bonheur ♥ Olson d'Evince et Maëla
Le saut d’obstacles est un sport équestre qui se déroule dans un terrain délimité, extérieur ou intérieur, sur lequel ont été disposés des obstacles composés de barres mobiles, que le cavalier et son cheval doivent sauter dans un ordre précis, sans les renverser.
La compétition de saut d’obstacles s’appelle le Concours de Saut d’Obstacles (CSO) et est reconnue en tant que sport olympique.
1 barre, 1er refus, 2ème refus = 4 points de pénalités.
3ème refus, chute = élimination
Pour être en tête du classement, il ne faut aucune pénalité. S’il y à une partie du parcours chronométrée, il faut aussi être le plus rapide.
Le saut d’obstacles est enseigné à partir du galop 2, il intégré à nos reprises à la fréquence d’environ 1 séance sur 3.
La hauteur est toujours adaptée au niveau du cavalier et à la taille de sa monture.
C’est un très bon outil d’apprentissage qui développe l’équilibre du cavalier, son anticipation et sa précision. Il n’est pas pour autant obligatoire.
Cet article fait suite à une question posée par Océane B. lors de l’envoi de la dernière newsletter de Cheval-facile.
« Que pensez-vous de la monte régulière à cru ? »
Personnellement j’ai toujours défendu avec ferveur la monte à cru, qui à mes yeux à de nombreux avantages. Comme toute technique, méthode ou enseignement elle a aussi des inconvénients qu’il ne faut pas nier.
Et comme toute pratique régulière, elle se doit d’être alternée avec d’autres façons de travailler pour ne pas lasser le cheval, et développer au maximum toutes ces capacités.
Alycia Burton, Néo zélandaise, un bon exemple de cavalière à l’aise à cru, dans une position dynamique et active ; il y a d’autres vidéos d’elle que vous trouverez aisément en cliquant sur son nom dans you tube. Appréciez l’aisance et l’harmonie du couple :
Pour minimiser les impacts négatifs sur le dos de votre compagnon, il est préférable de rechercher une position bien droite, verticale, proche de celle du cavalier en équilibre sur ses étriers.
Cette position « dynamique » permet d’ailleurs d’accompagner le mouvement au lieu de subir l’action en encaissant les à-coups de chaque foulée.
Par le simple fait d’être actif à cheval, on peut plus facilement anticiper et/ou suivre les réactions parfois imprévues de l’animal.
Afin dès vos débuts en équitation à cru, de prendre une bonne attitude avec les bons concepts, je vous suggère vivement de vous intéresser aux travaux de recherches réalisés par le centre Les jardins d’Akita, en Haute-Savoie.
Comme un peu de lecture ne nuit pas (!), je vous conseille également de jeter un œil au compte rendu fait par Christine Agassis, spécialiste en équipédagogie depuis de nombreuses années, et devenue une experte en la matière.
Eugénie du blog saddlefitting, offre également une réflexion intéressante et pertinente à propos de l’incidence du cavalier sur le dos du cheval, lors de la monte à cru.
J’ai également demandé à une amie, Alexandrine Nobis, son avis sur la question. Alexandrine est cavalière depuis l’enfance, formée par la famille Gruss à la haute école, et à la sensibilité des chevaux, elle est spécialisée dans l’éducation et la ré-éducation des chevaux. Voici son approche de l’équitation à cru :
Quoi de plus enivrant qu’un bon galop à cru dans l’herbe d’une jolie prairie par ces belles journées de printemps ?
La monte à cru c’est surtout un contact direct entre le cheval et son cavalier. Les sensations mais aussi les émotions passent soudainement de façon très fluide entre l’un et l’autre puisqu’il n’y a plus de barrière entre votre peau et celle du cheval. Je me souviens, il y a quelques jours, de la sensation des muscles du dos de mon cheval qui se sont tendus à la vue d’un objet inquiétant qui gisait au bord de notre chemin. L’absence de selle donne immédiatement des sensations que le cavalier n’aurait sûrement jamais pu percevoir autrement. La monte à cru est également un excellent indicateur de locomotion, vous pourrez aisément déceler si votre cheval se trouve dans une attitude détendue ou inconfortable, les muscles situés sous vos fesses vous l’indiqueront ! En plus de cela la monte à cru a le grand intérêt pédagogique qui est d’apprendre au cavalier à trouver son équilibre aux trois allures. Bien entendu, le pratiquer au quotidien ne fera qu’améliorer l’assiette du cavalier.
Je pense sincèrement que le cheval apprécie la monte à cru. Pas de selle qui écrasent le garrot, pas de sangle qui comprime le poitrail, pas d’étriers qui tapent dans les côtes, il doit se sentir plus léger avec tout ceci en moins ! C’est un peu comme si vous essayez de monter à cheval en short pour la première fois : vos repères habituels sont chamboulés et il vous faut vous adapter à cette nouvelle sensation au niveau des jambes.
Attention, si vous montez votre cheval à cru pour la première fois, ne vous précipitez pas sur son dos et vérifiez tout de même qu’il connaît et qu’il est à l’aise avec ça. Commencez par le pas puis le petit trot, vous augmenterez les allures progressivement. S’il a un comportement anormal soyez prudent, il se peut qu’il n’ait jamais été monté à cru ou alors il y a très longtemps. Peut-être avez-vous déjà remarqué que certains chevaux trottinent tout doucement les premières fois comme s’ils vous transportaient telle une cargaison précieuse et progressivement, ils reprennent leur allure naturelle en vérifiant que vous ne glissez pas sur le côté. N’est-ce pas bienveillant de leur part ?
En bref, la monte à cru apporte de grands bénéfices aux cavaliers qui la pratiquent. En plus d’améliorer l’équilibre du cavalier, elle lui permet de mieux ressentir son cheval et de lui répondre plus finement encore. Il en est de même pour le cheval qui ressent mieux son cavalier et est libéré du poids et de la contrainte de la selle. J’estime qu’il n’y a aucune contre-indication à monter à cru au quotidien et votre bassin est sûrement la meilleure selle sans arçon qui puisse exister.
Et pour finir je vous invite à visionner l’une des vidéos de Alizée Froment, cavalière de dressage de haut niveau, qui monte aussi ces chevaux à cru :
CSO à cru et en foulard, "puissance" avec cheval camargue.
L'un d'eux était particulièrement beau ; sa splendide robe noire comme la nuit brillait de reflets bleutés. Lily avait bien entendu dire que dans cette région encore sauvage, des chevaux vivaient en complète liberté, mais elle n'aurait jamais cru en voir en vrai. En rentrant chez elle, elle ne faisait que penser à eux. Leur image ne la quittait pas, surtout le beau noir qu'elle baptisa Saphir.
Le lendemain, elle se dépêcha de ranger le bois coupé et d'aller nourrir la basse-cour pour repartir vers la colline. Vérifiant bien que personne ne la suivait, elle retourna à son poste d'observation, mais les chevaux n'étaient pas là. Lily décida de les attendre. Elle s'installa confortablement derrière un gros rocher d'où elle avait un excellent point de vue. Il lui fallut patienter des heures, mais elle en fut récompensée : les trois chevaux arrivèrent enfin. Lorsqu'elle se redressa pour mieux les voir, elle fit craquer une branche. Le bruit sec attira l'attention de Saphir, qui cessa de brouter. Avec un mouvement de tête majestueux, il inspecta les environs. Lily retint son souffle, mais un autre bruit venu de plus loin alerta Saphir à nouveau. Cette fois, lui et ses deux compagnons s'enfuirent au grand galop. Lily sentit la tristesse l'envahir. Elle espérait pouvoir les regarder plus longtemps. Elle aurait au moins eu le plaisir de les voir galoper dans la magnifique lumière, soulevant derrière eux un panache de poussière.
Au cours des journées qui suivirent, Lily s'organisa pour les voir chaque jour. A force de les attendre et de les observer, elle avait fini par connaître les heures où ils venaient boire, et elle s'arrangeait pour aller dans sa cachette de la colline plusieurs fois par jour. Saphir était sans doute le chef et Lily se prenait à rêver qu'elle pourrait peut-être un jour devenir son amie. Elle ne voulait pas le capturer, elle ne voulait surtout pas lui retirer sa liberté. Elle espérait simplement pouvoir l'approcher, le caresser et marcher à côté de lui.
En ce temps-là, l'Ouest américain était vraiment l'ultime frontière. Entassant leur famille et leurs quelques biens dans des chariots branlants, les pionniers partaient pour les nouvelles terres en espérant y trouver un avenir meilleur.
Après des semaines de route, Lily et ses parents étaient parvenus dans la grande plaine de la rivière que les Indiens appelaient Torrent Rouge. Le convoi poussiéreux avait fini par s'immobiliser pour de bon. Lily et les siens avaient découvert leur parcelle de terre, que le père avait aussitôt commencé à labourer. Il n'y avait pas de temps à perdre : le printemps était déjà bien avancé, et pour avoir une chance d'obtenir une récolte dès cet été, il fallait semer sans tarder.
En quelques semaines, la vie s'était organisée et les tentes avaient laissé la place à de petites maisons en bois. Lily aidait beaucoup ses parents mais durant son temps libre, elle montait sur la colline voisine admirer les paysages qui s'étendaient à perte de vue. Là, assise dans l'herbe, elle restait des heures à rêver, observant la nature. Lily n'avait ni frère ni sœur. Elle se sentait souvent bien seule. Elle aurait bien voulu, comme les fils McDuncan, avoir un jeune chien. Il lui arrivait parfois de jouer avec les autres enfants de pionniers, mais la plupart obéissaient aveuglément au pire de tous, Mark Tedison. Ce garçon adorait commander et pouvait se montrer violent si les choses ne se passaient pas comme il le voulait. En venant sur la colline, Lily se mettait aussi à l'abri de tout cela.
Un jour, alors qu'elle était assise contre le tronc d'un arbre à contempler le ciel, un bruit sourd attira son attention. La petite fille regarda autour d'elle pour essayer de découvrir ce qui avait pu le provoquer, sans succès. Lorsque le bruit se fit entendre à nouveau, elle se faufila à sa poursuite, au-delà du sommet de la colline, plus loin qu'elle n'était jamais allée. Elle n'avait pas le droit de franchir le haut de la colline, mais ce qu'elle découvrit de l'autre côté lui fit oublier tous les conseils de ses parents. Là, en contrebas, trois chevaux sauvages buvaient dans un ruisseau du Torrent Rouge. C'était leur galopade qu'elle avait entendue.
Une belle histoire de chevaux | ||||
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a surprise est grande car une jument n'adopte jamais spontanément un autre poulain. Pour y parvenir - ceci se pratique fréquemment - il faut toujours une intervention humaine. De plus, dans un troupeau, les juments en attente de mettre bas, ont un comportement hostile vis à vis d'un autre poulain nouveau-né. S'il n'est pas rapidement mis en sûreté , ce poulain doit être protégé tant que sa mère n'a pas retrouvé la plénitude de ses moyens. |
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